Tourisme en Bretagne

À la découverte des fortifications de la Presqu’île de Crozon

Découvrir les fortifications de la presqu’île de Crozon

Située à l’extrême ouest de la Bretagne, non loin de la rade de Brest, la presqu’île de Crozon se trouve au cœur du Parc Naturel Régional d’Armorique. Potentiel lieu de débarquement, ce petit coin du bout du monde fût un point stratégique lors de nombreuses guerres.

Riche de son histoire, la presqu’île de Crozon vous invite à découvrir de nombreuses fortifications. Voici notre top 4 des plus belles fortifications de la presqu’île.

1 – Tour Vauban (Camaret)

Classée patrimoine mondial de l’UNESCO, cette tour datant du 17ème siècle fût dessinée par Vauban en personne pour surveiller les entrées sur le territoire breton et écarter tout risque de débarquement.

Cette fortification fait 18 mètres de hauteur et est très appréciée pour son architecture rose dorée. Entourée de murailles, les visiteurs peuvent y découvrir de véritables batteries à canons, un four à boulet conservé et un corps de garde.

2 – Pointe de Pen Hir (Camaret)

Le chemin vers la pointe de Pen Hir est un véritable point d’ancrage sur les guerres passées. Là bas se trouvent d’anciens bunkers ou bâtiments militaires datant de la bataille d’Atlantique. De nombreux passionnés se rendent d’ailleurs sur cette magnifique pointe pour visiter le musée du mémorial consacré à cette célèbre bataille de l’Atlantique.

Vous souhaitez profiter d’une randonnée le long du GR34 pour rejoindre la pointe de Pen Hir ? N’hésitez pas à consulter notre article sur le GR34 et la presqu’île de Crozon.

3 – Éperon Barré (Lostmarc’h)

Datant de l’âge de fer, l’Eperon représente deux imposantes levées de terres où se trouvaient à l’origine des palissades.
Ces palissades faisaient office de système de défense contre l’invasion des ennemis et de protections pour les locaux.

Quelques siècles plus tard, le site sera de nouveau utilisé au 18ème et 19ème siècle pour permettre aux soldats de monter la garde.

4 – Fort du Petit Gouin (Camaret)

En 1859, à la demande de Napoléon 1er, un corps de garde fut bâti sur la pointe du grand gouin pour assurer la protection de l’anse de Camaret-sur-Mer. Au fil de l’histoire, ce corps de garde a été complété d’une batterie de 4 canons (1896) et de blockhaus allemands (1941).
Ce lieu chargé d’histoire a été restauré début 2019 et est désormais de nouveau ouvert au public.